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Environnement et politique
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29 mai 2007

Négociations sur l’après-Kyoto: orage en vue

ouraganÀ l’occasion de la réunion de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Bonn, les premières négociations sur la suite à donner au protocole de Kyoto ont timidement débuté même si les États-Unis restent férocement opposés à un plan international de réduction des émissions de GES.

Les discussions ont porté sur le transfert des technologies propres, les adaptations aux effets inévitables des changements climatiques et la lutte contre la déforestation. Certain pays en développement ont rappelé qu’ils refusaient de porter le poids des émissions et ont insisté sur leur droit à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté. Les incitations économiques aux investissements «verts» dans les pays en développement devraient donc se maintenir voire être développées dans l’après-kyoto. Mais certains pays comme le Brésil ont manifesté leur volonté de négocier sans se contenter de discussions. L'Afrique du Sud a notamment souligné que les pays en développement, comme les pays développés, devaient avancer dans leur lutte contre les changements climatiques.

En revanche, les États-Unis ont réaffirmé qu’ils estimaient toujours que le temps n'était pas venu de lancer des négociations sur le long terme et continuaient de préférer la voie de la coopération bilatérale et des progrès techniques à celle d'une réponse multilatérale et globale aux changements climatiques. Ce désaccord a été à nouveau exprimé fortement ces derniers jours alors que l’Allemagne prépare le prochain G8 prévu début juin à Heiligendamm. Les États-Unis sont en total désaccord avec les mesures prônées par l'Allemagne pour lutter contre le réchauffement climatique et qui doivent figurer dans le communiqué final du sommet.

Le travail de sape des américains est en train de payer. L’Australie et le Canada soutiennent vivement la position des États-Unis, qui par ailleurs demandent un renforcement excessif des ententes sur les droits de propriété intellectuelle. En d’autres termes, pas de transferts de technologies propres vers les pays en développement.

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